Untitled, (Crystal Clear)

Tirage jet d’encre sur Dibond, 60x40cm.
Charleville-Mézières, Nuit Blanche 2011.
Paris 2009.

Des clichés érotiques explicites récupérés sur internet sont projetés à travers un cristal de roche puis repris en photo. L’atmosphère devient alors tamisée, confinée, et nous confronte à une suggestivité proche du voyeurisme. Bien loin de ce qu’évoque l’image pornographique originale, une certaine pudeur est rendue au modèle, lui permettant de retrouver, si ce n’est son intimité, sa sensualité.

Gold Dust

(from Zlatá ulička to Nový Svět)
Performance/installation. Prague-Paris, 2011.
Impression numérique ultrachrome sur papier baryté 10x15cm, vieux cadre, fiole en verre, poussières d’or.

Ce projet commence par la projection d’un nuage de poussières dorées dans une vieille rue de Prague où auraient autrefois résidé des alchimistes à la quête de la pierre philosophale. Ici, une photographie témoigne de cette performance et entre en dialogue avec une fiole contenant des particules d’or.

Gold Dust

Back to dust

Technologies obsolètes (Apple E-Mac),
matières organiques (terre, charbon),
minéraux (quartz), haut-parleur,
oscillations de basses fréquences.
Dimensions variables.
Bains Numériques, Enghien, 2010.

Installation réalisée avec le soutien de la Fonderie des Arts Médias et la complicité de Stephane Maguet et Hugo De Oliveira.

Ce gisement pose des questions écologiques relatives au recyclage des technologies électroniques, et interroge sur une matérialité artificielle et périssable venant nous confronter à notre propre finitude et à nos usages.

Lumières sans message

Tirage numérique sous caisson lumineux, montage électrique. 60x40cm.
Maison Populaire de Montreuil.
Festival Némo.
2007-2010.

En présentant des espaces publicitaires neutres, vierges de toute information, tels des erreurs de nos systèmes, cette installation propose de porter un regard nouveau sur les dispositifs de communication en les considérant comme des issues permettant de nous évader, ne serait-ce qu’un instant, des flux d’informations incessants auxquels nous sommes perpétuellement confrontés.

Lightcycles

Tribal-Act. Paris, Mars 2010.
Avec: Qile Wang, Silvia Salazar, Julien Salaud, Corinne Laurent, Frédéric Pavageau, Sonia Foulc.
L’exposition lightcycles est le fruit d’une expérience proposant à des artistes de créer ou développer des oeuvres autonomes sous deux sources d’éclairages distinctes : lumière blanche, conventionnelle, et lumière noire, révélatrice, propre au monde du spectacle et aux recherches scientifiques. L’alternance de ces deux états cycliques est déterminée par un dispositif interactif évaluant l’impatience du spectateur et son besoin d’immédiateté. Plus ceux-ci seront jugés comme élevés, plus le cycle noir mettra du temps à se déclencher. Le public sortira alors d’une certaine conformité et pourra saisir des tubes de lumière noire afin d’explorer les métamorphoses des oeuvres, ouvertures vers des significations multiples, des niveaux de lecture cachés. Rassemblées par une proposition expérimentale, les oeuvres questionneront nos perceptions en tant qu’observations sensibles du monde, d’autant plus sensibles qu’elles seront réactives à un environnement changeant. Elles agiront alors comme un pont entre deux réalités duales mais complémentaires et indissociables pour s’ouvrir à une perception et une compréhension plus complètes, globales et complexes.

Tumbleweed

Performance réalisée avec Fréderic Pavageau. Bordeaux, Paris 2009.
Avec le soutien du Conseil Général de Gironde et de la Ville de Bordeaux.
Tumbleweed (origine: Utah), diodes électroluminescentes, souffleur.

Le tumbleweed est ce buisson roulant au gré du vent dans les scènes du far-west. Une fois arrivé à maturité, l’arbuste se dessèche et se détache de ses racines pour aller diffuser ses spores. Il sort ici de sa symbolique habituelle de désolation pour capter l’attention des passants en répandant une constellation de graines luminescentes, représentative de la fertilité des flux et des interconnections entre les citadins.