Firewall

Firewall Juniper SSG-5 modifié, alimentation autonome, mini machine à fumée.

Avec Sonia Saroya.

Ce firewall semble mener une existence autonome, sujet à des connexions fantômes provoquant des dysfonctionnements, le menant à surchauffer, fumer, puis redémarrer.
Une fois plongé dans la partie immersive et dématérialisée de l’exposition, grâce à des lunettes de réalité virtuelle, le visiteur reçoit une profusion de spams, pop-ups, qui lui proposeront nombre d’avertissements sur la santé de son ordinateur ou autres méthodes pour gagner de l’argent facilement.
« Une menace a été détectée »
« Alerte critique de Microsoft »
« Salut c’est Julien… »

Sur une proposition de Lazer Quest @ DOC Paris, 2018.

Le murmure des arbres

Installation interactive dans le donjon du Château de Blandy-les-Tours.

Souches d’arbres miniatures,
cuivre, laiton, acier,
moteur, led, câbles,
capteur de présence,
dispositif électronique,
haut parleur,
murmures.

Les mots murmurés sont extraits des légendes du château.
Il pourrait être question d’un « rendez vous », « à minuit », « dans un bois », d’un « trésor enfoui », « jadis » « sous les racines du vieux chêne », à moins que ce ne soit « il y a longtemps », « dans la tour », ou « dans les souterrains »…


Avec la complicité de Sonia Saroya et Frédéric Pavageau.


The steps

Escalier métallique,
micros spécifiques installés sous certaines marches,
table de mixage et chaîne d’effets stéréo,
hauts-parleurs disposés en haut et en bas de l’escalier.

Installation sonore réalisée pour l’escalier du donjon du Château de Blandy-les-Tours.
Festival Fetnat, Juillet 2018.

Bermudes 2018

Compas de marine,
led, laiton, acier,
champ électromagnétique aléatoire.

Dispositif présenté dans l’entrée du donjon du Château de Blandy-les-Tours.
Festival Fetnat, Juillet 2018.


« Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait, tu risquerais de ne pas te perdre. »


Le coffre des mystères

Installation interactive dans la salle des archives du Château de Blandy-les-Tours.

Coffre préparé (capteurs, fumée, lumière, haut-parleur).
Banque d’échantillons sonores.*
Modules lumineux réactifs au son.*
*Captés/modifiés/réalisés par les élèves de 5e2 et 5e4 lors d’une résidence au collège Rosa Bonheur du Châtelet-en-Brie, avec le soutien de la Drac Île-de-France – Ministère de la Culture et le Département de Seine-et-Marne.


Merci aux élèves, enseignants et à l’administration du collège Rosa Bonheur, ainsi qu’à toute l’équipe du Château de Blandy-les-Tours pour leur remarquable implication.

Les lucioles: Acte 3

Avec Sonia Saroya.
Installation performée de modules électroniques autonomes, sonores et lumineux.

Grotte des brigands, Saint-Cirq Lapopie.
CO-MUTATIONS 2017 / Concerts dispersés.

Sur une proposition de Jérôme Fino et Yann Leguay, avec la complicité du Centre d’Art Contemporain de Cajarc. /magcp.fr/


ACTE 3
“Les lucioles, il ne tient qu’à nous de ne pas les voir disparaître. Or, nous devons pour cela, assumer nous-mêmes la liberté du mouvement, le retrait qui ne soit pas repli, la force diagonale, la faculté de faire apparaître des parcelles d’humanité, le désir indestructible. Nous devons donc nous-mêmes – en retrait du règne et de la gloire, dans la brèche ouverte entre le passé et le futur – devenir des lucioles et reformer par là une communauté du désir, une communauté de lueurs émises, de danses malgré tout, de pensées à transmettre. »

Georges Didi-Huberman, Survivance des Lucioles. Paris, Éditions de Minuit, 2009. p.133

Soupirs

Soupirail, extraits de discours philosophiques,
dispositif électronique autonome, son, lumière,
absence d’autorisation.

ft. Gaston Bachelard, Alain Badiou, Benjamin Bayart, Pierre Bourdieu, Guy Debord, Gilles Deleuze, Jacques Ellul, Michel Foucault, Philippe Guenancia, Vladimir Jankelevitch, Etienne Klein, Marc Lachièze-Rey, Bruno Latour, Quentin Meillassoux, Jean-Paul Sartre, Michel Serres, Bernard Stiegler.

Nuit Noire, Paris 2016.


« On peut prédire presque avec certitude le cours ultérieur de l’évolution humaine : l’intérêt pris à la vérité cessera à mesure qu’elle garantira moins de plaisir ; l’illusion, l’erreur, la fantaisie, reconquerront pas à pas, parce qu’il s’y attache du plaisir, leur territoire auparavant occupé : la ruine des sciences, la rechute dans la barbarie est la conséquence prochaine ; de nouveau l’humanité devra recommencer à tisser sa toile, après l’avoir, comme Pénélope, détruite pendant la nuit. Mais qui nous est garant qu’elle en retrouvera toujours la force ? »
Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain, 1878.
Lu par Étienne Klein.

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Backdoor

Tampon de récupération,
dispositifs d’éclairage
et d’enfumage autonomes.
Dimensions variables.

Exposition Mondes Souterrains,
Nuit Blanche 2016.


Étym.
– 16e s. Accès arrière d’un bâtiment.
Passage secret.
– 17e s. Méthode secrète, furtive ou illicite.
Façon sournoise d’accéder à une position ou d’obtenir des privilèges.


Définition:
Dans un logiciel, une porte dérobée (de l’anglais backdoor, littéralement porte de derrière) est une fonctionnalité inconnue de l’utilisateur légitime, qui donne un accès secret au logiciel. L’introduction d’une porte dérobée dans un logiciel à l’insu de son utilisateur transforme le logiciel en cheval de Troie.

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Spectres industriels

Panneau de contrôle industriel modifié, bouton d’arrêt d’urgence, extraits sonores, casque, dispositifs lumineux.

VISION’R Lightlab,
sur une proposition de Laurent Carlier.
@ Jardin d’Alice, Montreuil. Juin 2016.
@ LUX, Friche Rhodia, Besançon. Année Internationale de la Lumière/UNESCO. Octobre 2015.

Au détour d’un pilier, un tableau de commande apparaît comme oublié dans l’ancienne usine. Ses différents boutons proposent d’accéder aux derniers instants de ces lieux de production. Bruits industriels, gyrophares et balayage des spots de surveillance viennent évoquer l’atmosphère inquiétante des mutations passées et actuelles d’un monde déterminé par l’évolution technique.

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Les lucioles

Avec Sonia Saroya.

117 micro-dispositifs électroniques autonomes.
Souterrains du Val-de-Grâce, Paris.
Nuit Noire 2015.

ACTE 1
“L’expérience est indestructible,
quand bien même elle se
trouverait réduite aux
survivances et aux
clandestinités de
simples lueurs
dans la nuit”

Georges Didi-Huberman, Survivance des Lucioles. Paris, Éditions de Minuit, 2009. p.128

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Le mirador

Lampe focalisée, servomoteur,
circuit électronique.

Souterrains du Val-de-Grâce, Paris.
Nuit Noire 2015.

“[…] mais aussi les puissants projecteurs de la DCA poursuivant l’ennemi dans les ténèbres du ciel, les “poursuites” – comme on le dit au théâtre – des miradors pourchassant l’ennemi dans l’obscurité des camps. C’est un temps où les “conseillers perfides” sont en pleine gloire lumineuse, tandis que les résistants de toutes sortes, actifs ou “passifs”, se transforment en fuyantes lucioles à se faire aussi discrets que possible tout en continuant d’émettre leurs signaux.”

Georges Didi-Huberman, Survivance des Lucioles.Paris, Éditions de Minuit, 2009. p.14

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Phi

Cuivre, ABS, Dispositif électronique autonome.
12x8x5,5 cm.
2015-2016.

Ft. Alain Badiou, Gaston Bachelard, Jean Baudrillard, Benjamin Bayart, Pierre Bourdieu, Guy Debord, Gilles Deleuze, Jacques Ellul, Michel Foucault, Vladimir Jankélévitch, Bruno Latour, Quentin Meillassoux, Jean-Paul Sartre, Michel Serres, Bernard Stiegler, […]

Ce projet a pu naître et évoluer grâce au soutien de la Maison populaire
(COMMENT BÂTIR UN UNIVERS QUI NE S’EFFONDRE PAS DEUX JOURS PLUS TARD),
de l’Espace J.R. Caussimon
(PHOTOPHORE),
et de l’association Freevol
(METAXU).

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Bermudes

Compas de marine, champ électromagnétique.

Nuit Noire. Paris, Octobre 2015.

« Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait, tu risquerais de ne pas te perdre. »

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Field

Cristal de roche, quartz noir, pmma, bois, leds, circuit électronique.

BitForms, Galerie NMarino,
Paris, Septembre 2014.

Transient Festival,
St-Ouen, Novembre 2014.


Field cherche à rendre perceptibles les propriétés énergétiques d’un quartz naturel. Réactif à l’énergie canalisée par notre propre corps, le cristal devient source de lumière lorsque l’on s’approche de lui. Sensible au touché, il déclenche l’allumage de motifs géométriques hexagonaux représentatifs de la structure interne du quartz.

Ce travail cherche à interroger les frontières entre l’artificialité de nos objets technologiques, les éléments naturels dont ils dépendent et nos projections imaginaires. Fréquemment utilisé dans la fabrication de composants électroniques (montres, radio réveils, ordinateurs…) pour ses propriétés d’accumulateur, d’amplificateur, de transmetteur d’énergie, le quartz est aussi à la base de pratiques médicales alternatives. Jouant des tensions, Field rend ainsi perceptibles les transferts d’énergies et trouble les frontières entre rationalité et fantasmagorie.

Avec la complicité de Frédéric Pavageau, Hugo De Oliveira, et Vincent Roudaut.
Photos: ES + JR.

 

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Ne te retourne pas

Laser vert, dispositif électronique, fumée.

Nuit Noire, Catacombes de Paris,
Octobre 2014.

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Sensitive Data

Boutons lumineux, haut-parleurs, bois, terre, fragments de béton, dispositif électronique, extraits sonores (googletrad>wikipedia).
308x20x25cm.
DATACENTER. Paris, Janvier 2014.Sur une proposition d’Alexandre Rety et Raphaëlle Uriewicz.
Avec la complicité de Frédéric Pavageau, Hugo De Oliveira, Mary Christides et Antoine Bonnet.

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Deep Red

Ampoule infrarouge, réflecteur parabolique, machine à fumée, interface de contrôle.
Soirée Géante Rouge, Paris, 2012.

Tirage RAG 100x70cm
et installation lumineuse.
Sur une proposition du collectif supernova.
www.supernovaproject.com

Photographies de l’évènement par Ryadh Amar.

Essentiel-Invisible. Acte 3

15 mai 2012, Le Point Ephémère, Paris.

Installation
Témoignage de l’acte 1 & 2:
Tirages lambda 30x40cm, vitrine, améthystes, outils chirurgicaux, écran vidéo 8″.

Performance
Acte 3: Tatouage invisible [l’essentiel].


Sur une proposition de la revue érotique L’imparfaite.
dans le cadre des Informelles #6, sur le thème « passer à l’acte ».

Avec la complicité du studio Tribal-Act, de Charles Torres [tattoo] et Stéphane Sby Balmy [photographie].

pointephemere.org
limparfaite.com
tribal-act.com
sbyconnection.com

Bubblin Lab’ 2012

Installation. Bordeaux, 2012.
Verrerie de laboratoire, solution fluorescente, tubes ultra-violets, vieux réfrigérateur.

Réalisé dans le cadre du Bazar Bizarre.
http://guiluxcollective.blogspot.fr/

Le ciel est bleu

a.
Dis moi pourquoi…
Copies d’écran et photomontage.
Tirage argentique contrecollé sur pvc.
20x5cm.
b.
Le dernier jour de Saturn
Photographie numérique.
Tirage lambda contrecollé sur aluminium.
90x60cm.
Les Pavillons sous Bois, Seine St-Denis, 2012.

Projet réalisé avec le soutien de Supernova.
www.supernovaproject.com

Le ciel est bleu est un accrochage réunissant deux tirages, fruits de l’observation d’un quotidien urbain, et digital.
Le temps où les anciens se tournaient vers le ciel pour répondre à leurs questions est révolu.
Google est devenu la source principale de réponse à nos interrogations.
En témoignent ses suggestions automatiques qui correspondent aux recherches les plus fréquentes. Si cela permet de sonder une certaine conscience collective, on réalise toutefois que certaines questions sont intemporelles.
Mais quand on se demande aujourd’hui pourquoi le ciel est bleu, parle-t-on exactement du même ciel que celui qu’observait Monet en 1873 en peignant Les Coquelicots à Argenteuil?
On pourrait alors questionner l’artificialité de nos milieux urbains et dénoncer la pollution visuelle due aux enseignes lumineuses ou autres façades hi-tech.
Mais surtout, on assiste à l’affirmation d’une sensibilité particulière issue d’une esthétique évocatrice pour les enfants de l’ère industrielle et technologique.

La constellation de la chevrette

Travail collaboratif avec Julien Salaud.
Chevreuil naturalisé sur socle de bois, clous, fil de coton blanc, dispositif électronique, lumière noire. 2010-2011.

La chercheuse Chantal Jègues-Wolkiewiez a récemment démontré que les peintures zoomorphes de la Salle des Taureaux, à Lascaux, correspondaient à une carte de la voûte céleste. La chercheuse a depuis avancé l’hypothèse suivante : la grotte aurait été le lieu de rituels chamaniques mêlant humains, astres et bêtes. La Constellation de la chevrette explore cette possibilité : symboles d’étoiles transperçant la peau de la taxidermie, les clous sont une atteinte flagrante à l’individualité qu’elle matérialise ; le réseau de fil étend quant à lui les volumes de la sculpture tout en déstructurant ses contours. Cette image de porosité renvoie à la potentialité d’un dépassement mental des frontières du corps : exposée à la lumière blanche, la Constellation de la chevrette propose la transe comme une dissociation momentanée du corps et de l’esprit. Or, sous lumière noire, l’œuvre offre une toute autre vision, contemporaine cette fois : le corporel a disparu ; seuls les mouvements de l’âme restent perceptibles. La Constellation de la chevrette interroge alors les effets du matérialisme et du spiritualisme sur les relations qu’entretiennent les hommes avec le vivant, qu’il s’agisse de l’animal ou de leur propre corps.

julien-salaud.info/

Untitled, (Crystal Clear)

Tirage jet d’encre sur Dibond, 60x40cm.
Charleville-Mézières, Nuit Blanche 2011.
Paris 2009.

Des clichés érotiques explicites récupérés sur internet sont projetés à travers un cristal de roche puis repris en photo. L’atmosphère devient alors tamisée, confinée, et nous confronte à une suggestivité proche du voyeurisme. Bien loin de ce qu’évoque l’image pornographique originale, une certaine pudeur est rendue au modèle, lui permettant de retrouver, si ce n’est son intimité, sa sensualité.

Gold Dust

(from Zlatá ulička to Nový Svět)
Performance/installation. Prague-Paris, 2011.
Impression numérique ultrachrome sur papier baryté 10x15cm, vieux cadre, fiole en verre, poussières d’or.

Ce projet commence par la projection d’un nuage de poussières dorées dans une vieille rue de Prague où auraient autrefois résidé des alchimistes à la quête de la pierre philosophale. Ici, une photographie témoigne de cette performance et entre en dialogue avec une fiole contenant des particules d’or.

Gold Dust

Back to dust

Technologies obsolètes (Apple E-Mac),
matières organiques (terre, charbon),
minéraux (quartz), haut-parleur,
oscillations de basses fréquences.
Dimensions variables.
Bains Numériques, Enghien, 2010.

Installation réalisée avec le soutien de la Fonderie des Arts Médias et la complicité de Stephane Maguet et Hugo De Oliveira.

Ce gisement pose des questions écologiques relatives au recyclage des technologies électroniques, et interroge sur une matérialité artificielle et périssable venant nous confronter à notre propre finitude et à nos usages.

Lumières sans message

Tirage numérique sous caisson lumineux, montage électrique. 60x40cm.
Maison Populaire de Montreuil.
Festival Némo.
2007-2010.

En présentant des espaces publicitaires neutres, vierges de toute information, tels des erreurs de nos systèmes, cette installation propose de porter un regard nouveau sur les dispositifs de communication en les considérant comme des issues permettant de nous évader, ne serait-ce qu’un instant, des flux d’informations incessants auxquels nous sommes perpétuellement confrontés.

Lightcycles

Tribal-Act. Paris, Mars 2010.
Avec: Qile Wang, Silvia Salazar, Julien Salaud, Corinne Laurent, Frédéric Pavageau, Sonia Foulc.
L’exposition lightcycles est le fruit d’une expérience proposant à des artistes de créer ou développer des oeuvres autonomes sous deux sources d’éclairages distinctes : lumière blanche, conventionnelle, et lumière noire, révélatrice, propre au monde du spectacle et aux recherches scientifiques. L’alternance de ces deux états cycliques est déterminée par un dispositif interactif évaluant l’impatience du spectateur et son besoin d’immédiateté. Plus ceux-ci seront jugés comme élevés, plus le cycle noir mettra du temps à se déclencher. Le public sortira alors d’une certaine conformité et pourra saisir des tubes de lumière noire afin d’explorer les métamorphoses des oeuvres, ouvertures vers des significations multiples, des niveaux de lecture cachés. Rassemblées par une proposition expérimentale, les oeuvres questionneront nos perceptions en tant qu’observations sensibles du monde, d’autant plus sensibles qu’elles seront réactives à un environnement changeant. Elles agiront alors comme un pont entre deux réalités duales mais complémentaires et indissociables pour s’ouvrir à une perception et une compréhension plus complètes, globales et complexes.

Tumbleweed

Performance réalisée avec Fréderic Pavageau. Bordeaux, Paris 2009.
Avec le soutien du Conseil Général de Gironde et de la Ville de Bordeaux.
Tumbleweed (origine: Utah), diodes électroluminescentes, souffleur.

Le tumbleweed est ce buisson roulant au gré du vent dans les scènes du far-west. Une fois arrivé à maturité, l’arbuste se dessèche et se détache de ses racines pour aller diffuser ses spores. Il sort ici de sa symbolique habituelle de désolation pour capter l’attention des passants en répandant une constellation de graines luminescentes, représentative de la fertilité des flux et des interconnections entre les citadins.