Firewall

Firewall Juniper SSG-5 modifié, alimentation autonome, mini machine à fumée.

Avec Sonia Saroya.

Ce firewall semble mener une existence autonome, sujet à des connexions fantômes provoquant des dysfonctionnements, le menant à surchauffer, fumer, puis redémarrer.
Une fois plongé dans la partie immersive et dématérialisée de l’exposition, grâce à des lunettes de réalité virtuelle, le visiteur reçoit une profusion de spams, pop-ups, qui lui proposeront nombre d’avertissements sur la santé de son ordinateur ou autres méthodes pour gagner de l’argent facilement.
“Une menace a été détectée”
“Alerte critique de Microsoft”
“Salut c’est Julien…”

Sur une proposition de Lazer Quest @ DOC Paris, 2018.

Spectres industriels

panneau de contrôle, extraits sonores, dispositifs lumineux.

VISION’R Lightlab, sur une proposition de Laurent Carlier.
@ LUX, Friche Rhodia, Besançon. Octobre 2015.
dans le cadre de l’Année Internationale de la Lumière,
mise en œuvre par l’UNESCO.
@ Jardin d’Alice, Montreuil, Juin 2016.

Au détour d’un pilier, un tableau de commande apparaît comme oublié dans l’ancienne usine. Ses différents boutons proposent d’accéder aux derniers instants de ces lieux de production. Bruits industriels, gyrophares et balayage des spots de surveillance viennent évoquer l’atmosphère inquiétante des mutations passées et actuelles d’un monde déterminé par l’évolution technique.

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Deep Red

Ampoule infrarouge, réflecteur parabolique, machine à fumée, interface de contrôle.
Soirée Géante Rouge, Paris, 2012.

Tirage RAG 100x70cm
et installation lumineuse.
Sur une proposition du collectif supernova.
www.supernovaproject.com

Photographies de l’évènement par Ryadh Amar.

Essentiel-Invisible. Acte 3

15 mai 2012, Le Point Ephémère, Paris.

Installation
Témoignage de l’acte 1 & 2:
Tirages lambda 30x40cm, vitrine, améthystes, outils chirurgicaux, écran vidéo 8″.

Performance
Acte 3: Tatouage invisible [l’essentiel].


Sur une proposition de la revue érotique L’imparfaite.
dans le cadre des Informelles #6, sur le thème “passer à l’acte”.

Avec la complicité du studio Tribal-Act, de Charles Torres [tattoo] et Stéphane Sby Balmy [photographie].

pointephemere.org
limparfaite.com
tribal-act.com
sbyconnection.com

Bubblin Lab’ 2012

Installation. Bordeaux, 2012.
Verrerie de laboratoire, solution fluorescente, tubes ultra-violets, vieux réfrigérateur.

Réalisé dans le cadre du Bazar Bizarre.
http://guiluxcollective.blogspot.fr/

Le ciel est bleu

a.
Dis moi pourquoi…
Copies d’écran et photomontage.
Tirage argentique contrecollé sur pvc.
20x5cm.
b.
Le dernier jour de Saturn
Photographie numérique.
Tirage lambda contrecollé sur aluminium.
90x60cm.
Les Pavillons sous Bois, Seine St-Denis, 2012.

Projet réalisé avec le soutien de Supernova.
www.supernovaproject.com

Le ciel est bleu est un accrochage réunissant deux tirages, fruits de l’observation d’un quotidien urbain, et digital.
Le temps où les anciens se tournaient vers le ciel pour répondre à leurs questions est révolu.
Google est devenu la source principale de réponse à nos interrogations.
En témoignent ses suggestions automatiques qui correspondent aux recherches les plus fréquentes. Si cela permet de sonder une certaine conscience collective, on réalise toutefois que certaines questions sont intemporelles.
Mais quand on se demande aujourd’hui pourquoi le ciel est bleu, parle-t-on exactement du même ciel que celui qu’observait Monet en 1873 en peignant Les Coquelicots à Argenteuil?
On pourrait alors questionner l’artificialité de nos milieux urbains et dénoncer la pollution visuelle due aux enseignes lumineuses ou autres façades hi-tech.
Mais surtout, on assiste à l’affirmation d’une sensibilité particulière issue d’une esthétique évocatrice pour les enfants de l’ère industrielle et technologique.

La constellation de la chevrette

Travail collaboratif avec Julien Salaud.
Chevreuil naturalisé sur socle de bois, clous, fil de coton blanc, dispositif électronique, lumière noire. 2010-2011.

La chercheuse Chantal Jègues-Wolkiewiez a récemment démontré que les peintures zoomorphes de la Salle des Taureaux, à Lascaux, correspondaient à une carte de la voûte céleste. La chercheuse a depuis avancé l’hypothèse suivante : la grotte aurait été le lieu de rituels chamaniques mêlant humains, astres et bêtes. La Constellation de la chevrette explore cette possibilité : symboles d’étoiles transperçant la peau de la taxidermie, les clous sont une atteinte flagrante à l’individualité qu’elle matérialise ; le réseau de fil étend quant à lui les volumes de la sculpture tout en déstructurant ses contours. Cette image de porosité renvoie à la potentialité d’un dépassement mental des frontières du corps : exposée à la lumière blanche, la Constellation de la chevrette propose la transe comme une dissociation momentanée du corps et de l’esprit. Or, sous lumière noire, l’œuvre offre une toute autre vision, contemporaine cette fois : le corporel a disparu ; seuls les mouvements de l’âme restent perceptibles. La Constellation de la chevrette interroge alors les effets du matérialisme et du spiritualisme sur les relations qu’entretiennent les hommes avec le vivant, qu’il s’agisse de l’animal ou de leur propre corps.

julien-salaud.info/

Untitled, (Crystal Clear)

Tirage jet d’encre sur Dibond, 60x40cm.
Charleville-Mézières, Nuit Blanche 2011.
Paris 2009.

Des clichés érotiques explicites récupérés sur internet sont projetés à travers un cristal de roche puis repris en photo. L’atmosphère devient alors tamisée, confinée, et nous confronte à une suggestivité proche du voyeurisme. Bien loin de ce qu’évoque l’image pornographique originale, une certaine pudeur est rendue au modèle, lui permettant de retrouver, si ce n’est son intimité, sa sensualité.

Gold Dust

(from Zlatá ulička to Nový Svět)
Performance/installation. Prague-Paris, 2011.
Impression numérique ultrachrome sur papier baryté 10x15cm, vieux cadre, fiole en verre, poussières d’or.

Ce projet commence par la projection d’un nuage de poussières dorées dans une vieille rue de Prague où auraient autrefois résidé des alchimistes à la quête de la pierre philosophale. Ici, une photographie témoigne de cette performance et entre en dialogue avec une fiole contenant des particules d’or.

Gold Dust

Back to dust

Technologies obsolètes (Apple E-Mac),
matières organiques (terre, charbon),
minéraux (quartz), haut-parleur,
oscillations de basses fréquences.
Dimensions variables.
Bains Numériques, Enghien, 2010.

Installation réalisée avec le soutien de la Fonderie des Arts Médias et la complicité de Stephane Maguet et Hugo De Oliveira.

Ce gisement pose des questions écologiques relatives au recyclage des technologies électroniques, et interroge sur une matérialité artificielle et périssable venant nous confronter à notre propre finitude et à nos usages.

Lumières sans message

Tirage numérique sous caisson lumineux, montage électrique. 60x40cm.
Maison Populaire de Montreuil.
Festival Némo.
2007-2010.

En présentant des espaces publicitaires neutres, vierges de toute information, tels des erreurs de nos systèmes, cette installation propose de porter un regard nouveau sur les dispositifs de communication en les considérant comme des issues permettant de nous évader, ne serait-ce qu’un instant, des flux d’informations incessants auxquels nous sommes perpétuellement confrontés.

Youtube Found Footage

Performance collective basée sur l’utilisation live de vidéos en ligne,
sur une proposition de Gwenola Wagon.
Concept WJ: Anne Roquigny.

Festival Hors-Pistes, Centre Pompidou.
Paris, 2010 & 2011.

En l’honneur de cet étrange jeu de mouvement, qui saute d’un espace privé à un autre, YouTube Foundfootag place des récits « home made » au centre d’une réappropriation par des artistes.
Ceux-ci, à partir d’extraits de vidéos qu’ils trouvent sur YouTube et qui rejoignent la thématique de la maison, montent via le logiciel WJ-S une narration faite par ces images d’inconnus.

Performance collective VJ-s, 2010
concept : Anne Rocquiny

Festival Hors Pistes, centre Pompidou, Paris, 2010
En l’honneur de cet étrange jeu de mouvement, qui saute d’un espace privé à un autre, YouTube Foundfootag place des récits « home made » au centre d’une réappropriation par des artistes.
Ceux-ci, à partir d’extraits de vidéos qu’ils trouvent sur YouTube et qui rejoignent la thématique de la maison, montent via le logiciel WJ-S une narration faite par ces images d’inconnus.

Lightcycles

Tribal-Act. Paris, Mars 2010.
Avec: Qile Wang, Silvia Salazar, Julien Salaud, Corinne Laurent, Frédéric Pavageau, Sonia Foulc.
L’exposition lightcycles est le fruit d’une expérience proposant à des artistes de créer ou développer des oeuvres autonomes sous deux sources d’éclairages distinctes : lumière blanche, conventionnelle, et lumière noire, révélatrice, propre au monde du spectacle et aux recherches scientifiques. L’alternance de ces deux états cycliques est déterminée par un dispositif interactif évaluant l’impatience du spectateur et son besoin d’immédiateté. Plus ceux-ci seront jugés comme élevés, plus le cycle noir mettra du temps à se déclencher. Le public sortira alors d’une certaine conformité et pourra saisir des tubes de lumière noire afin d’explorer les métamorphoses des oeuvres, ouvertures vers des significations multiples, des niveaux de lecture cachés. Rassemblées par une proposition expérimentale, les oeuvres questionneront nos perceptions en tant qu’observations sensibles du monde, d’autant plus sensibles qu’elles seront réactives à un environnement changeant. Elles agiront alors comme un pont entre deux réalités duales mais complémentaires et indissociables pour s’ouvrir à une perception et une compréhension plus complètes, globales et complexes.

Tumbleweed

Performance réalisée avec Fréderic Pavageau. Bordeaux, Paris 2009.
Avec le soutien du Conseil Général de Gironde et de la Ville de Bordeaux.
Tumbleweed (origine: Utah), diodes électroluminescentes, souffleur.

Le tumbleweed est ce buisson roulant au gré du vent dans les scènes du far-west. Une fois arrivé à maturité, l’arbuste se dessèche et se détache de ses racines pour aller diffuser ses spores. Il sort ici de sa symbolique habituelle de désolation pour capter l’attention des passants en répandant une constellation de graines luminescentes, représentative de la fertilité des flux et des interconnections entre les citadins.